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20.1.05


2.7.03

Le Snes Mayenne s'adresse au S4 : Devant l'absence de réactions du Snes National à la suite des déclarations de Luc Ferry le 26 juin dernier sur France 2 dans l'émission "Question ouverte", le S2 Mayenne a décidé d'adresser une lettre au S4 pour lui demander de ne pas se contenter de déclarations vagues concernant les déclarations très contradictoires du gouvernement concernant l'application de l'arrêt Omont concernant le prélèvement des jours de grève, mais d'adopter une position très ferme à ce sujet, et d'envisager dès à présent les actions concrètes à mener à la rentrée pour faire valoir notre droit.

Le S2 Mayenne a également pris l'initiative de faire parvenir une copie de cette lettre à toutes les sections académiques et départementales de France en leur demandant de reprendre cette demande à leur compte.
Intermittents du spectacle : Grève générale du spectacle le 8 juillet, jour de l'ouverture du Festival d'Avignon.

Le dessin de Ray Clid

30.6.03

Intermittents du spectacle : L'application de l'accord exclurait un tiers des intermittents de l'assurance-chômage
Actualité E.N : Démission de 180 personnes ressources TICE à Bordeaux

Intermittents du spectacle : Lettre ouverte à M. le Ministre de la Culture

M. le Baron Seillières l'a dit : "Le milieu du spectacle est habitué à ce qu'on ne touche pas à ses privilèges".

Et alors que votre gouvernement a un mois pour avaliser ou dénoncer l'accord conclu par pratiquement les mêmes syndicats qui ont trahi les fonctionnaires à propos de leurs "retraites", vous parlez déjà dans les médias de "véritables avancées" pour les intermittents du spectacle, coupant court ainsi à d'éventuelles discussions avec les partenaires sociaux lors du prochain CTPM par exemple ou dans d'autres instances paritaires d'ici la fin de ce mois fatidique !
Monsieur le ministre, si "les avancées sociales" du MEDEF étaient appliquées, à ce jour, des milliers d'intermittents indemnisés en France, seraient contraints à la précarité totale avec, à court terme, leur disparition.

Ainsi, comment voulez-vous que leur statut qui permet de répondre à des spécificités de leur métier fait de contrats extrêmement brefs, puisse permettre dorénavant à la grande majorité des artistes et des techniciens, avec encore plus d'heures à effectuer dans un temps encore plus court, de vivre décemment de leur métier ?

Bien sûr, votre courroux doit être grand pour avoir dit que vous ne tolèrerez plus de tricherie de la part des grands médias télévisuels du service public qui ne payent qu'un mi-temps à leurs machinistes ou éclairagistes par exemple, le reste étant à la charge des Assedics. Mais le jeu est truqué et vous le savez bien. Ainsi, si vous augmentiez la part de budget qui leur est allouée, ces pratiques seraient terminées depuis longtemps et nous n'en serions pas là !

C'est si facile de dénoncer "la prise en otage de la culture" lors de divers festivals par une "poignée" d'intermmittents scandalisés voire désespérés que 10% de la repésentation syndicale parle à leur place et de constater par vos déclarations que vous semblez trop heureux de vous en contenter.

Tous ces intermittents en moins, Monsieur le Ministre, c'est encore moins de spectacles, de compagnies, d'actions artistiques et culturelles en direction des publics en difficulté, des écoles, des jeunes, du milieu hospitalier, des prisons. C'est encore moins d'actions en moins en faveur de la lutte contre l'illettrisme.

Monsieur le Ministre, là, est notre vraie culture à la française, celle dont vous vous faîtes le chantre dans tous les médias. Comment parler ainsi "d'avancée sociales" ? Car moins de comédiens, de gens du cirque, de chanteurs, de danseurs, de chorégraphes, de metteurs en scène, de chargés de production, de décorateurs, de costumiers, de créateurs de son, de lumière, de spectacles dans les petites, moyennes ou plus grandes communes.
Cet "accord" place notre Culture dans une position que n'osait espérer en son temps l'ex PDG de Vivendi-Universal. La catastrophe annoncée depuis des mois par les intermittents du spectacle lors de manifestations ou d'actions à travers tout l'hexagone, est arrivée !

Notre Culture est en danger et çà, le SNAC-FSU ne peut le tolérer !


Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes respectueuses salutations.


Gérard CAZOBON
Secrétaire général
SNAC-FSU
12, rue de Louvois
75002 PARIS

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