7.6.03
Message en direction des collègues du 1er degré :
Dans l'éventualité d'une nouvelle grève nationale le jeudi 12 juin, et afin de pouvoir être le maximum en grève, pensez à mettre dès mardi au panneau d'affichage à destination des parents le message suivant, afin qu'ils puissent prendre leurs dispositions:
RAPPEL DE LA GREVE MARDI 10 JUIN
IL EST POSSIBLE QU'IL Y AIT UN
NOUVEL APPEL NATIONAL
POUR LE JEUDI 12 JUIN
PRENEZ VOS DISPOSITIONS!
Dans l'éventualité d'une nouvelle grève nationale le jeudi 12 juin, et afin de pouvoir être le maximum en grève, pensez à mettre dès mardi au panneau d'affichage à destination des parents le message suivant, afin qu'ils puissent prendre leurs dispositions:
RAPPEL DE LA GREVE MARDI 10 JUIN
IL EST POSSIBLE QU'IL Y AIT UN
NOUVEL APPEL NATIONAL
POUR LE JEUDI 12 JUIN
PRENEZ VOS DISPOSITIONS!
Pétitions :
N'oubliez pas de faire signer le maximum de pétitions d'ici le jeudi 12 juin. Un dépôt symbolique sera ensuite organisé.
N'oubliez pas de faire signer le maximum de pétitions d'ici le jeudi 12 juin. Un dépôt symbolique sera ensuite organisé.
Ils passent à la télé!
Un groupe de collègues d'Ambroise Paré ont été interviewés aujourd'hui par une équipe de France 2 dans le cadre d'un reportage sur "un lycée en grève à la veille des premières épreuves du bac".
Le sujet doit passer, en fonction de l'actualité, au journal de 20h de France 2 dimanche. Sinon, il pourrait être diffusé à 13h ou à 20h lundi. A vos cassettes!!
Un groupe de collègues d'Ambroise Paré ont été interviewés aujourd'hui par une équipe de France 2 dans le cadre d'un reportage sur "un lycée en grève à la veille des premières épreuves du bac".
Le sujet doit passer, en fonction de l'actualité, au journal de 20h de France 2 dimanche. Sinon, il pourrait être diffusé à 13h ou à 20h lundi. A vos cassettes!!
Infos de secteurs :
Tout d'abord une info qui arrive un peu en retard, mais qui est tout de même intéressante: un taux de grévistes de 80% au collège Paul Emile Victor à Château-Gontier lors de la journée de grève nationale du mercredi 3 juin. Restez mobilisés! IL faut au moins être aussi nombreux le 10 juin.
Des nouvelles de Villaines ensuite, où la fin de la semaine a été marquée par une reprise du travail jeudi dernier, mis à part dans quelques écoles (Bais 2 sur 8, Gesvres 1 sur 3), mais où les collègues restent mobilisés, d'une part pour la distribution de tracts sur le marché de Pentecôte de Villaines, et d'autre part pour la journée de grève de mardi.
Il semblerait aussi qu'il y ait des tentatives d'intimidation importantes sur les collègues du collège de Pré-en-Pail. N'hésitez-pas à nous contacter pour nous en dire plus et si une intervention est nécessaire.
Tout d'abord une info qui arrive un peu en retard, mais qui est tout de même intéressante: un taux de grévistes de 80% au collège Paul Emile Victor à Château-Gontier lors de la journée de grève nationale du mercredi 3 juin. Restez mobilisés! IL faut au moins être aussi nombreux le 10 juin.
Des nouvelles de Villaines ensuite, où la fin de la semaine a été marquée par une reprise du travail jeudi dernier, mis à part dans quelques écoles (Bais 2 sur 8, Gesvres 1 sur 3), mais où les collègues restent mobilisés, d'une part pour la distribution de tracts sur le marché de Pentecôte de Villaines, et d'autre part pour la journée de grève de mardi.
Il semblerait aussi qu'il y ait des tentatives d'intimidation importantes sur les collègues du collège de Pré-en-Pail. N'hésitez-pas à nous contacter pour nous en dire plus et si une intervention est nécessaire.
Devant la Préfecture, vendredi 14h30
Une petite trentaine d'entre nous pour accueillir les membres du Conseil Départemental de l'Education Nationale (C.D.E.N), bref un comité d'accueil bien réduit pour espérer retarder un tant soit peu la tenue de la réunion. Jacques Omnes a bien fait une tentative pour bloquer le passage, puisque certains l'avaient réclamé haut et fort la veille, mais le service d'ordre n'a pas manqué d'intervenir aussitôt, montrant combien il est illusoire de décider d'une action si ensuite on ne se donne pas les moyens de la mener à bien ...
Les représentants du personnel quant à eux ont bien failli venir pour rien car une bonne partie des maires et conseillers généraux n'étaient pas présents et il leur a donc fallu attendre patiemment pour que le quorum soit atteint. Dès l'ouverture de la séance, ils ont fait une brève déclaration rappelant d'une part l'impossibilité dans laquelle il s'étaient trouvés cette année de jouer leur rôle de délégués du personnel lors du CTPD collège, vu la manière dont les choses s'étaient déroulées, et ils ont réaffirmé ensuite devant le préfet les exigences du personnel en grève de L'E.N, à savoir le retrait des projets Fillon, Ferry et Raffarin.
Le préfet a souhaité répondre, après quoi ils ont quitté la salle.
Un comité de grève s'est tenu ensuite à la FSU pour discuter de la situation et préparer l'action de mardi prochain, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle nationale, et évoquer les suites à donner au mouvement, la question des examens ayant été longuement abordée.
Une petite trentaine d'entre nous pour accueillir les membres du Conseil Départemental de l'Education Nationale (C.D.E.N), bref un comité d'accueil bien réduit pour espérer retarder un tant soit peu la tenue de la réunion. Jacques Omnes a bien fait une tentative pour bloquer le passage, puisque certains l'avaient réclamé haut et fort la veille, mais le service d'ordre n'a pas manqué d'intervenir aussitôt, montrant combien il est illusoire de décider d'une action si ensuite on ne se donne pas les moyens de la mener à bien ...
Les représentants du personnel quant à eux ont bien failli venir pour rien car une bonne partie des maires et conseillers généraux n'étaient pas présents et il leur a donc fallu attendre patiemment pour que le quorum soit atteint. Dès l'ouverture de la séance, ils ont fait une brève déclaration rappelant d'une part l'impossibilité dans laquelle il s'étaient trouvés cette année de jouer leur rôle de délégués du personnel lors du CTPD collège, vu la manière dont les choses s'étaient déroulées, et ils ont réaffirmé ensuite devant le préfet les exigences du personnel en grève de L'E.N, à savoir le retrait des projets Fillon, Ferry et Raffarin.
Le préfet a souhaité répondre, après quoi ils ont quitté la salle.
Un comité de grève s'est tenu ensuite à la FSU pour discuter de la situation et préparer l'action de mardi prochain, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle nationale, et évoquer les suites à donner au mouvement, la question des examens ayant été longuement abordée.
Vendredi 6 juin, 12h00 le compte-rendu de Nadine
Une cinquantaine de personnes mais très dispersées, ce qui n'a pas facilité la cohésion de cette action. L'IUFM était représenté , leurs banderoles bien visibles, des profs, des instits étaient là aussi, les uns en profitant pour distribuer des tracts au carrefour, les autres discutant par petits groupes, les camionnettes de la CGT et de FO étaient là avec la sono ( Ferrat et Renaud ont accompagné le pique-nique), le matériel était présent mais pas forcément l'envie d'animer ce rassemblement. Jean-Marc a fait une tentative dans ce sens, il a pris le micro, est allé vers des personnes du privé, l'une d'entre elle a dit que ses collègues ne bougeaient pas car trouvaient normal, l'alignement du public sur le privé et ne percevaient pas les 41, 42 années de cotisation qui se profilaient, au delà de l'alignement. On peut en conclure qu'il y a encore du travail d'infos à faire et sans doute une meilleure coordination au niveau de l'interpro, les prises de paroles n'étaient pas au rendez-vous, dommage.
Une cinquantaine de personnes mais très dispersées, ce qui n'a pas facilité la cohésion de cette action. L'IUFM était représenté , leurs banderoles bien visibles, des profs, des instits étaient là aussi, les uns en profitant pour distribuer des tracts au carrefour, les autres discutant par petits groupes, les camionnettes de la CGT et de FO étaient là avec la sono ( Ferrat et Renaud ont accompagné le pique-nique), le matériel était présent mais pas forcément l'envie d'animer ce rassemblement. Jean-Marc a fait une tentative dans ce sens, il a pris le micro, est allé vers des personnes du privé, l'une d'entre elle a dit que ses collègues ne bougeaient pas car trouvaient normal, l'alignement du public sur le privé et ne percevaient pas les 41, 42 années de cotisation qui se profilaient, au delà de l'alignement. On peut en conclure qu'il y a encore du travail d'infos à faire et sans doute une meilleure coordination au niveau de l'interpro, les prises de paroles n'étaient pas au rendez-vous, dommage.
Souvenirs, souvenirs ...
Toutes les photos du mois de mai sur le site, avec l'aimable complicité de J. Omnes derrière l'appareil pour la plupart d'entre elles.
Toutes les photos du mois de mai sur le site, avec l'aimable complicité de J. Omnes derrière l'appareil pour la plupart d'entre elles.
Déclaration du Conseil national du Snes du 5 juin 2003 :
"... Les personnels sont aujourd'hui décidés à poursuivre leur action. Au gouvernement de mesurer leur détermination et d'annoncer le 10 juin les mesures susceptibles d'amorcer un retour à la sérénité dans les établissements scolaires.
Au cas où le gouvernement persisterait dans son refus de retirer ses projets, le Snes propose, dès aujourd'hui, une nouvelle action de grève unitaire le 12 juin et la soumet à la Fsu et autres organisations syndicales de l'EN".
"... Les personnels sont aujourd'hui décidés à poursuivre leur action. Au gouvernement de mesurer leur détermination et d'annoncer le 10 juin les mesures susceptibles d'amorcer un retour à la sérénité dans les établissements scolaires.
Au cas où le gouvernement persisterait dans son refus de retirer ses projets, le Snes propose, dès aujourd'hui, une nouvelle action de grève unitaire le 12 juin et la soumet à la Fsu et autres organisations syndicales de l'EN".
Les Co-Psy expliquent leur métier
(pour imprimer le texte, cliquez ici)
COPsy?mode d'emploi !!
Préambule : La lecture que le ministère fait de notre profession consisterait à informer sur les métiers, la justification du transfert aux régions s'expliquerait par le fait que les régions connaissent mieux leurs besoins que l'état central. Cette lecture de notre profession est erronée et ne correspond pas à ce que fait un COPsy de terrain . Pour nous, le conseil en orientation ne peut se réduire à l'information sur les métiers
Le métier de Conseillèr(e) d'Orientation-Psychologue ( COPsy )
Conditions de travail :
1 COPsy pour 13OO élèves des établissements secondaires publics en Mayenne. Dans les régions où l'enseignement privé est très développé, la charge de travail notamment au CIO s'en trouve de fait plus lourde, il en va de même du nombre d'étudiants ( IUT, BTS, Université, écoles d'ingénieurs?) qui viennent au CIO , de plus le nombre d'adultes reçus est croissant ( chômeurs en quête d'un projet, salariés cherchant une reconversion, une formation?).
Au CIO de Laval, nous recevons 8000 personnes chaque année.
Notre emploi du temps hebdomadaire se partage entre le CIO et les établissements scolaires dont nous avons la charge, 3 établissements par COPsy.
Les accords sur la RTT s'appliquent aux COPsy.
Notre rôle dans l'école :
Les thèmes de projet personnel, d'éducation à l'orientation se sont construits sur la volonté de passer du statut de l'élève passif à un statut d'élève-sujet, acteur principal de la construction de son itinéraire scolaire, pour plus tard être l'acteur de sa vie professionnelle; la formation tout au long de la vie s'enracine dans cette approche éducative de l'orientation.
Le COPsy est un médiateur, entre l'école et les familles, lorsqu'il y a désaccord sur l'orientation, lorsqu'il y a conflit.
Le COPsy est un médiateur entre l'élève et sa famille, la scolarité est le lieu parfois de conflits déplacés, de conflits qui n'arrivent pas à se vivre là où ils devraient, c'est à dire au sein de la famille, le COPsy aide le jeune à comprendre ce qui se joue, afin qu'il ne mette pas sa scolarité en danger. L'orientation et la réussite que les parents espèrent pour leur enfant revêt des formes parfois très conflictuelles.
Le COPsy informe les élèves et les parents, il n'y a pas de vrais choix si on ne connaît pas l'offre de formations, d'options?Ce faisant, le COPsy participe à l'accès du plus grand nombre à l'information et aide les parents à participer à la scolarité de leurs enfants.
Le COPsy aide au positionnement de l'élève dans son parcours scolaire, il permet au jeune d'identifier ses atouts, ses qualités, ses capacités?Il s'agit de s'appuyer sur le présent pour envisager un projet d'avenir cohérent.
Le COPsy régule des tensions qui existent chez le jeune, le métier rêvé est rarement le métier dont l'économie a le plus besoin et rarement le plus facile d'accès.
Le COPsy aide à la remotivation pour des élèves au bord de la rupture ( décrochage scolaire, rejet des adultes, de l'institution?)
Le COPsy contribue à la réussite scolaires des jeunes :
- lorsqu'il les aide au plan méthodologique, conseils sur l'organisation de son travail, réflexion sur les manières d'apprendre?
- lorsqu'il s'appuie sur les réussites du jeune et ses capacités à progresser afin de lui redonner confiance , sans confiance en soi pas de projection dans l'avenir et dans ce cas pas d'investissement scolaire.
Le COPsy contribue à faire de l'école un ascenseur social, en soutenant les projets d'élèves pouvant être fragilisés par leur milieu social d'origine.
Le COPsy est un médiateur entre l'élève et le professeur, certaines difficultés d'élèves nécessitent le recours aux outils spécifiques du psychologue ( tests, entretien approfondi, questionnaire?) afin de cerner les vraies difficultés de l'élève et pouvoir conseiller le professeur sur les moyens les plus adaptés pour aider cet élève ( ex : dyslexie, déficience intellectuelle, conflit psychologique, peur de l'échec, besoin d'affirmation de soi?)
Le COPsy permet d'entendre et d'atténuer les angoisses liés à ce champ qui de fait, baigne dans un climat d'incertitudes, d'attentes, d'espoirs très forts.
Le COPsy est un conseiller technique auprès des enseignants et des chefs d'établissement, la complexité, l'offre exponentielle de formations, la diversité des procédures d'orientation , leurs enjeux et leur évolution nécessitent que ce champ soit pris en charge par des professionnels.
Le COPsy est un professionnel de l'orientation scolaire, c'est parce qu'il est dans les établissements scolaires qu'il a une connaissance fine de l'institution, qu'il peut conseiller avec précision les jeunes.
Pour conclure :
C'est parce que nous sommes externes aux établissements tout en étant dans l'Education Nationale, que nous pouvons être crédibles et écoutés quand nous donnons un conseil. Notre métier est mal connu, peut être parce qu'il s'exerce dans la discrétion du rapport à l'autre, pas de médiatisation tapageuse, ni de communication à outrance, il n'empêche que dans cette discrétion là, nous faisons chaque jour un travail qui fait que les choses vont mieux parce que nous sommes là, nous mettons chaque jour de l'huile dans les rouages d'une institution malmenée, avec différents acteurs qui souffrent, dans une société qui a bien du mal à se doter d'un projet mais qui en demande un à ces jeunes citoyens.
La demande sociale d'information et de conseils est forte, face à la multitude des sources d'information, il y a besoin d'entretiens individuels pour s'y retrouver. Si les pouvoirs publics ne s'en donnent pas les moyens, des officines privées ouvriront et ne feront qu'accentuer le creusement des inégalités.
Avec la décentralisation et la régionalisation de la carte des formations professionnelles, le risque est grand de revenir à une orientation par l'échec où les élèves en difficultés sortiront de l'Education Nationale pour intégrer des formations gérées par la région, pendant que ceux qui réussiront, resteront dans la voie générale gérée par l'Education Nationale.
Derrière les projets de décentralisation, on voit poindre la recherche de la fameuse adéquation formation-emploi, qui jusqu'à présent n'a pas été trouvée; si pour les COPsy, l'économie fait partie des réalités dont il convient de tenir compte, elle n'a pas à être une pression devant laquelle les individus ( et surtout ceux qui sont en difficultés ) devront en rabattre de leurs ambitions, de leurs envies, du sens qu'ils souhaitent donner à leur vie.
Les COPsy sont porteurs de valeurs humanistes, l'économie et le développement économique doivent être au service du bien être du plus grand nombre et permettre à chacun d'avoir une place dans la société, la soumission de l'homme à l'économie n'est pas un projet de société. Et c'est dans ce non-projet de société que l'école essaie de former des citoyens libres et que les COPsy y apportent leur contribution.
Les COPsy du 53 mobilisées
(pour imprimer le texte, cliquez ici)
COPsy?mode d'emploi !!
Préambule : La lecture que le ministère fait de notre profession consisterait à informer sur les métiers, la justification du transfert aux régions s'expliquerait par le fait que les régions connaissent mieux leurs besoins que l'état central. Cette lecture de notre profession est erronée et ne correspond pas à ce que fait un COPsy de terrain . Pour nous, le conseil en orientation ne peut se réduire à l'information sur les métiers
Le métier de Conseillèr(e) d'Orientation-Psychologue ( COPsy )
Conditions de travail :
1 COPsy pour 13OO élèves des établissements secondaires publics en Mayenne. Dans les régions où l'enseignement privé est très développé, la charge de travail notamment au CIO s'en trouve de fait plus lourde, il en va de même du nombre d'étudiants ( IUT, BTS, Université, écoles d'ingénieurs?) qui viennent au CIO , de plus le nombre d'adultes reçus est croissant ( chômeurs en quête d'un projet, salariés cherchant une reconversion, une formation?).
Au CIO de Laval, nous recevons 8000 personnes chaque année.
Notre emploi du temps hebdomadaire se partage entre le CIO et les établissements scolaires dont nous avons la charge, 3 établissements par COPsy.
Les accords sur la RTT s'appliquent aux COPsy.
Notre rôle dans l'école :
Les thèmes de projet personnel, d'éducation à l'orientation se sont construits sur la volonté de passer du statut de l'élève passif à un statut d'élève-sujet, acteur principal de la construction de son itinéraire scolaire, pour plus tard être l'acteur de sa vie professionnelle; la formation tout au long de la vie s'enracine dans cette approche éducative de l'orientation.
Le COPsy est un médiateur, entre l'école et les familles, lorsqu'il y a désaccord sur l'orientation, lorsqu'il y a conflit.
Le COPsy est un médiateur entre l'élève et sa famille, la scolarité est le lieu parfois de conflits déplacés, de conflits qui n'arrivent pas à se vivre là où ils devraient, c'est à dire au sein de la famille, le COPsy aide le jeune à comprendre ce qui se joue, afin qu'il ne mette pas sa scolarité en danger. L'orientation et la réussite que les parents espèrent pour leur enfant revêt des formes parfois très conflictuelles.
Le COPsy informe les élèves et les parents, il n'y a pas de vrais choix si on ne connaît pas l'offre de formations, d'options?Ce faisant, le COPsy participe à l'accès du plus grand nombre à l'information et aide les parents à participer à la scolarité de leurs enfants.
Le COPsy aide au positionnement de l'élève dans son parcours scolaire, il permet au jeune d'identifier ses atouts, ses qualités, ses capacités?Il s'agit de s'appuyer sur le présent pour envisager un projet d'avenir cohérent.
Le COPsy régule des tensions qui existent chez le jeune, le métier rêvé est rarement le métier dont l'économie a le plus besoin et rarement le plus facile d'accès.
Le COPsy aide à la remotivation pour des élèves au bord de la rupture ( décrochage scolaire, rejet des adultes, de l'institution?)
Le COPsy contribue à la réussite scolaires des jeunes :
- lorsqu'il les aide au plan méthodologique, conseils sur l'organisation de son travail, réflexion sur les manières d'apprendre?
- lorsqu'il s'appuie sur les réussites du jeune et ses capacités à progresser afin de lui redonner confiance , sans confiance en soi pas de projection dans l'avenir et dans ce cas pas d'investissement scolaire.
Le COPsy contribue à faire de l'école un ascenseur social, en soutenant les projets d'élèves pouvant être fragilisés par leur milieu social d'origine.
Le COPsy est un médiateur entre l'élève et le professeur, certaines difficultés d'élèves nécessitent le recours aux outils spécifiques du psychologue ( tests, entretien approfondi, questionnaire?) afin de cerner les vraies difficultés de l'élève et pouvoir conseiller le professeur sur les moyens les plus adaptés pour aider cet élève ( ex : dyslexie, déficience intellectuelle, conflit psychologique, peur de l'échec, besoin d'affirmation de soi?)
Le COPsy permet d'entendre et d'atténuer les angoisses liés à ce champ qui de fait, baigne dans un climat d'incertitudes, d'attentes, d'espoirs très forts.
Le COPsy est un conseiller technique auprès des enseignants et des chefs d'établissement, la complexité, l'offre exponentielle de formations, la diversité des procédures d'orientation , leurs enjeux et leur évolution nécessitent que ce champ soit pris en charge par des professionnels.
Le COPsy est un professionnel de l'orientation scolaire, c'est parce qu'il est dans les établissements scolaires qu'il a une connaissance fine de l'institution, qu'il peut conseiller avec précision les jeunes.
Pour conclure :
C'est parce que nous sommes externes aux établissements tout en étant dans l'Education Nationale, que nous pouvons être crédibles et écoutés quand nous donnons un conseil. Notre métier est mal connu, peut être parce qu'il s'exerce dans la discrétion du rapport à l'autre, pas de médiatisation tapageuse, ni de communication à outrance, il n'empêche que dans cette discrétion là, nous faisons chaque jour un travail qui fait que les choses vont mieux parce que nous sommes là, nous mettons chaque jour de l'huile dans les rouages d'une institution malmenée, avec différents acteurs qui souffrent, dans une société qui a bien du mal à se doter d'un projet mais qui en demande un à ces jeunes citoyens.
La demande sociale d'information et de conseils est forte, face à la multitude des sources d'information, il y a besoin d'entretiens individuels pour s'y retrouver. Si les pouvoirs publics ne s'en donnent pas les moyens, des officines privées ouvriront et ne feront qu'accentuer le creusement des inégalités.
Avec la décentralisation et la régionalisation de la carte des formations professionnelles, le risque est grand de revenir à une orientation par l'échec où les élèves en difficultés sortiront de l'Education Nationale pour intégrer des formations gérées par la région, pendant que ceux qui réussiront, resteront dans la voie générale gérée par l'Education Nationale.
Derrière les projets de décentralisation, on voit poindre la recherche de la fameuse adéquation formation-emploi, qui jusqu'à présent n'a pas été trouvée; si pour les COPsy, l'économie fait partie des réalités dont il convient de tenir compte, elle n'a pas à être une pression devant laquelle les individus ( et surtout ceux qui sont en difficultés ) devront en rabattre de leurs ambitions, de leurs envies, du sens qu'ils souhaitent donner à leur vie.
Les COPsy sont porteurs de valeurs humanistes, l'économie et le développement économique doivent être au service du bien être du plus grand nombre et permettre à chacun d'avoir une place dans la société, la soumission de l'homme à l'économie n'est pas un projet de société. Et c'est dans ce non-projet de société que l'école essaie de former des citoyens libres et que les COPsy y apportent leur contribution.
Les COPsy du 53 mobilisées
5.6.03
Calcul des retenues pour grève : (info Snes)
Les retenues pour grève sont soumises aux mêmes règles que celles qui concernent les trop perçus.
2 documents pour mieux comprendre et pour éventuellement obtenir des recteurs un étalement des retenues :
- le principe général et la manière dont s'effectuent les retenues
- un tableau pour illustrer le doc. précédent
n.b: Ceci ne concerne pas la manière de décompter les jours de grève, ni d'éventuelles négociations sur ce sujet, mais bien la manière dont l'administration applique ensuite la retenue sur salaire.
Les retenues pour grève sont soumises aux mêmes règles que celles qui concernent les trop perçus.
2 documents pour mieux comprendre et pour éventuellement obtenir des recteurs un étalement des retenues :
- le principe général et la manière dont s'effectuent les retenues
- un tableau pour illustrer le doc. précédent
n.b: Ceci ne concerne pas la manière de décompter les jours de grève, ni d'éventuelles négociations sur ce sujet, mais bien la manière dont l'administration applique ensuite la retenue sur salaire.
Démantèlement du service public : nous ne sommes pas seuls à le dire, nous ne sommes pas seuls à nous y opposer
Equipement, SNCF, aviation civile, hôpitaux, douanes et impôts: les agents racontent leur malaise
Equipement, SNCF, aviation civile, hôpitaux, douanes et impôts: les agents racontent leur malaise
La position du Snes National sur le mouvement en cours et les réponses que le gouvernement doit y apporter
(communiqué de presse du 3 juin)
"Le message des personnels est clair : les annonces doivent porter sur le retrait des mesures « éducation » du projet de loi, à commencer par les transferts des personnels et de leurs missions. Des annonces concrètes sont aussi attendues sur les Mi-Se, les moyens de l'Education et les retraites".
(communiqué de presse du 3 juin)
"Le message des personnels est clair : les annonces doivent porter sur le retrait des mesures « éducation » du projet de loi, à commencer par les transferts des personnels et de leurs missions. Des annonces concrètes sont aussi attendues sur les Mi-Se, les moyens de l'Education et les retraites".
Opérations coup de poing, blocage de voies et de dépôts, manifestations partout en France : le mouvement social se durcit ...
La déclaration faite en commission d'appel, le 5 juin 2003
(pour une version imprimable, cliquer ici)
Les conseillers d'orientation psychologues sont engagés dans un mouvement de protestation depuis le mois de mars.
Tous les personnels de l'Education Nationale sont en grève reconductible depuis le 13 Mai, pour demander instamment au gouvernement de retirer son projet sur la décentralisation.
En effet, cette décentralisation annoncée nous fait craindre la casse des équipes éducatives : les projets des élèves, leur orientation sont des sujets suffisamment importants pour que tous, Conseillers d'orientation psychologues, enseignants, assistantes sociales, et conseillers principaux d'éducation, participent ensemble à leur élaboration et leur réalisation. Chacun de ces personnels y apporte sa compétence spécifique.
On nous annonce que les conseillers d'orientation psychologues travailleront à l'orientation professionnelle, et non plus scolaire, des jeunes et des adultes dans le cadre d'un guichet unique(ANPE, Bij, mission locale ...).
On nous annonce que les assistantes sociales travailleront pour le conseil général et rejoindront son service social.
On nous annonce que les médecins scolaires vont être intégrés au service protection infantile du conseil général.
Comment se feront les orientations des élèves l'année prochaine?
Les enseignants se refusent à assumer seuls cette lourde responsabilité. Ils ne veulent pas être juge et partie. Les résultats scolaires ne sont pas les seuls critères à prendre en compte dans l'orientation d'un adolescent.
De plus, cette commission d'appel, comme les conseils de classe de seconde, va devoir statuer dans un contexte de grève reconductible. Actuellement, la majorité des commissions d'appel se déroulent sans la participation des Conseillers d'orientation psychologues.
Les enseignants et conseillers d'orientation psychologues, usant de leur droit de grève, n'ont pas participé à certains conseils de classe , qui se sont tenus quelquefois en l'absence de notes, d'appréciations, et même en l'absence du professeur principal.
L'administration continue à fonctionner en vase clos, sans tenir compte du mouvement social actuel puisque l'inspection académique et le rectorat maintiennent leur calendrier. Ils prennent donc l'entière responsabilité d'éventuelles erreurs d'orientation alors que le personnel en grève a demandé le report des conseils de classe conformément au BO n°2 du 09 janvier 2003 sur l'orientation et l'affectation des élèves de collèges et lycées qui préconisait qu'en 3ème et 2nde les conseils de classe se tiendraient au plus tôt à partir du 4 juin 2003 et que ce calendrier devait être impérativement respecté afin de préserver la qualité de l'enseignement jusqu'à la fin de l'année scolaire!
ça suffit ! C'est mépriser, nier les missions des personnels, c'est aussi mépriser le droit des élèves au conseil en orientation que de faire comme si de rien n'était.
Le Comité de grève 53
(pour une version imprimable, cliquer ici)
Les conseillers d'orientation psychologues sont engagés dans un mouvement de protestation depuis le mois de mars.
Tous les personnels de l'Education Nationale sont en grève reconductible depuis le 13 Mai, pour demander instamment au gouvernement de retirer son projet sur la décentralisation.
En effet, cette décentralisation annoncée nous fait craindre la casse des équipes éducatives : les projets des élèves, leur orientation sont des sujets suffisamment importants pour que tous, Conseillers d'orientation psychologues, enseignants, assistantes sociales, et conseillers principaux d'éducation, participent ensemble à leur élaboration et leur réalisation. Chacun de ces personnels y apporte sa compétence spécifique.
On nous annonce que les conseillers d'orientation psychologues travailleront à l'orientation professionnelle, et non plus scolaire, des jeunes et des adultes dans le cadre d'un guichet unique(ANPE, Bij, mission locale ...).
On nous annonce que les assistantes sociales travailleront pour le conseil général et rejoindront son service social.
On nous annonce que les médecins scolaires vont être intégrés au service protection infantile du conseil général.
Comment se feront les orientations des élèves l'année prochaine?
Les enseignants se refusent à assumer seuls cette lourde responsabilité. Ils ne veulent pas être juge et partie. Les résultats scolaires ne sont pas les seuls critères à prendre en compte dans l'orientation d'un adolescent.
De plus, cette commission d'appel, comme les conseils de classe de seconde, va devoir statuer dans un contexte de grève reconductible. Actuellement, la majorité des commissions d'appel se déroulent sans la participation des Conseillers d'orientation psychologues.
Les enseignants et conseillers d'orientation psychologues, usant de leur droit de grève, n'ont pas participé à certains conseils de classe , qui se sont tenus quelquefois en l'absence de notes, d'appréciations, et même en l'absence du professeur principal.
L'administration continue à fonctionner en vase clos, sans tenir compte du mouvement social actuel puisque l'inspection académique et le rectorat maintiennent leur calendrier. Ils prennent donc l'entière responsabilité d'éventuelles erreurs d'orientation alors que le personnel en grève a demandé le report des conseils de classe conformément au BO n°2 du 09 janvier 2003 sur l'orientation et l'affectation des élèves de collèges et lycées qui préconisait qu'en 3ème et 2nde les conseils de classe se tiendraient au plus tôt à partir du 4 juin 2003 et que ce calendrier devait être impérativement respecté afin de préserver la qualité de l'enseignement jusqu'à la fin de l'année scolaire!
ça suffit ! C'est mépriser, nier les missions des personnels, c'est aussi mépriser le droit des élèves au conseil en orientation que de faire comme si de rien n'était.
Le Comité de grève 53
Inspection Académique de la Mayenne, jeudi 6 juin à 7h30
A 7h30 ce matin, une centaine de personnels de l'éducation nationale - soit 3 fois plus que l'organisation prévue lors de l'A.G départementale du 3 juin - se sont retrouvés devant les portes de la Cité Administrative à l'occasion de la tenue des Commissions d'appel de 2nde. Ils ont profité de l'arrivée au travail des personnels pour leur faire signer la pétition contre les menaces de privatisation à terme de l'école publique.
L'Inspecteur d'Académie étant venu à notre rencontre, nous lui avons répété nos fortes inquiétudes, et formulé le souhait qu'une délégation puisse intervenir à la Commission d'appel pour lire un texte dénonçant la casse de l'équipe éducative en particulier par la négation du rôle primordial des co-psy dans l'E.N, et l'organisation anormale des conseils de classe et de ces commissions d'appel en période de grève reconductible.
Nous avons également demandé à ce que le reste des collègues rassemblés puissent soutenir pacifiquement et symboliquement la délégation dans le hall de la Cité Administrative.
Après quelques discussions quant au nombre de personnes constituant la élégation, l'Inspecteur d'Académie a accepté celle-ci qui s'est dès lors rendue à la salle où se tenait la Commission d'Appel : elle y a distribué le texte préparé pour la circonstance à toutes les personnes présentes dans la salle et l'a lu comme il était convenu.
Par contre, l'Inspecteur d'Académie s'étant opposé catégoriquement à la présence des manifestants dans le hall, ceux-ci ont décidé de bloquer les entrées et sorties de la Cité Administrative en signe de protestation.
Après la sortie de la délégation, les personnels ont décidé à l'issue d'un vote à main levée de suspendre l'opération.
Tous se sont rendus ensuite au local de FO pour discuter des suites du mouvement.
A 7h30 ce matin, une centaine de personnels de l'éducation nationale - soit 3 fois plus que l'organisation prévue lors de l'A.G départementale du 3 juin - se sont retrouvés devant les portes de la Cité Administrative à l'occasion de la tenue des Commissions d'appel de 2nde. Ils ont profité de l'arrivée au travail des personnels pour leur faire signer la pétition contre les menaces de privatisation à terme de l'école publique.
L'Inspecteur d'Académie étant venu à notre rencontre, nous lui avons répété nos fortes inquiétudes, et formulé le souhait qu'une délégation puisse intervenir à la Commission d'appel pour lire un texte dénonçant la casse de l'équipe éducative en particulier par la négation du rôle primordial des co-psy dans l'E.N, et l'organisation anormale des conseils de classe et de ces commissions d'appel en période de grève reconductible.
Nous avons également demandé à ce que le reste des collègues rassemblés puissent soutenir pacifiquement et symboliquement la délégation dans le hall de la Cité Administrative.
Après quelques discussions quant au nombre de personnes constituant la élégation, l'Inspecteur d'Académie a accepté celle-ci qui s'est dès lors rendue à la salle où se tenait la Commission d'Appel : elle y a distribué le texte préparé pour la circonstance à toutes les personnes présentes dans la salle et l'a lu comme il était convenu.
Par contre, l'Inspecteur d'Académie s'étant opposé catégoriquement à la présence des manifestants dans le hall, ceux-ci ont décidé de bloquer les entrées et sorties de la Cité Administrative en signe de protestation.
Après la sortie de la délégation, les personnels ont décidé à l'issue d'un vote à main levée de suspendre l'opération.
Tous se sont rendus ensuite au local de FO pour discuter des suites du mouvement.
Décentralisation : Ferry, Sarkozy : "des réponses sur la décentralisation avant le bac"
"Tout est négociable. Ce qui n'est pas négociable, c'est que la décentralisation aura lieu. Il y aura un texte au Parlement avant la fin de l'année avec un volet éducation".
"S'il y a des contre-propositions sérieuses, pourquoi pas ? Mais en échange, il ne faut pas demander le retrait du projet, ne pas chercher à humilier".
1ère question : le gouvernement a-t-il vraiment pris la mesure de la colère et de la détermination des personnels de l'E.N ou joue-t-il volontairement le pourrissement?
2ème question : Où sont les "ouvertures" soulignées par les dirigeants de nos fédérations?
3ème question : Ont-ils eux-aussi bien écouté les revendications pourtant claires des personnels qu'ils appellent une nouvelle fois à des "grèves et manifestations [qui] doivent se développer tout au long de la semaine"?
"Tout est négociable. Ce qui n'est pas négociable, c'est que la décentralisation aura lieu. Il y aura un texte au Parlement avant la fin de l'année avec un volet éducation".
"S'il y a des contre-propositions sérieuses, pourquoi pas ? Mais en échange, il ne faut pas demander le retrait du projet, ne pas chercher à humilier".
1ère question : le gouvernement a-t-il vraiment pris la mesure de la colère et de la détermination des personnels de l'E.N ou joue-t-il volontairement le pourrissement?
2ème question : Où sont les "ouvertures" soulignées par les dirigeants de nos fédérations?
3ème question : Ont-ils eux-aussi bien écouté les revendications pourtant claires des personnels qu'ils appellent une nouvelle fois à des "grèves et manifestations [qui] doivent se développer tout au long de la semaine"?
Attention! Modifications
- la réunion du comité de grève, vendredi 6 juin aura lieu à la FSUà 16h00
- l'A.G départementale du mardi 10 juin se tiendra à partir de 17h30 à la F.A.L (salle disponible jusqu'à 19h00)
- la réunion du comité de grève, vendredi 6 juin aura lieu à la FSUà 16h00
- l'A.G départementale du mardi 10 juin se tiendra à partir de 17h30 à la F.A.L (salle disponible jusqu'à 19h00)
Copie du fax adressé au Recteur pour faire cesser les pressions sur les collègues pratiquant la rétention des notes
Le Comité de Grève 53
L'Intersyndicale Education 53 CGT, FO, FSU, SGEN, SUD, UNSA
à M. le Recteur de l'Académie de Nantes
Laval, le 5 juin 2003
Monsieur le Recteur,
Nous avons été informés de l'envoi d'un fax par lequel vous enjoignez à des collègues d'EPS engagés dans une action de rétention des notes du baccalauréat de communiquer les notes obtenues par les candidats.
Ces collègues répondent à un mot d'ordre donné par le comité de grève et l'intersyndicale des personnels de l'Education nationale de la Mayenne.
Ce type d'action a été choisi parce qu'il limite les conséquences pour les élèves.
Nous estimons, de plus, qu'il n'y a pas d'urgence, puisque les notes doivent être disponibles pour les réunions de jury, qui n'interviendront pas avant le début du mois de juillet.
Nous vous demandons donc de n'exercer aucune pression sur les collègues participant à l'action de rétention des notes et de retarder la réunion des commission d'harmonisation.
Veuillez agréer, Monsieur le Recteur, l'expression de notre attachement à l'Education Nationale
le Comité de grève 53
l'Intersyndicale 53
Le Comité de Grève 53
L'Intersyndicale Education 53 CGT, FO, FSU, SGEN, SUD, UNSA
à M. le Recteur de l'Académie de Nantes
Laval, le 5 juin 2003
Monsieur le Recteur,
Nous avons été informés de l'envoi d'un fax par lequel vous enjoignez à des collègues d'EPS engagés dans une action de rétention des notes du baccalauréat de communiquer les notes obtenues par les candidats.
Ces collègues répondent à un mot d'ordre donné par le comité de grève et l'intersyndicale des personnels de l'Education nationale de la Mayenne.
Ce type d'action a été choisi parce qu'il limite les conséquences pour les élèves.
Nous estimons, de plus, qu'il n'y a pas d'urgence, puisque les notes doivent être disponibles pour les réunions de jury, qui n'interviendront pas avant le début du mois de juillet.
Nous vous demandons donc de n'exercer aucune pression sur les collègues participant à l'action de rétention des notes et de retarder la réunion des commission d'harmonisation.
Veuillez agréer, Monsieur le Recteur, l'expression de notre attachement à l'Education Nationale
le Comité de grève 53
l'Intersyndicale 53
Appel du comité de grève de l'Education nationale de la Mayenne aux chefs d'établissement et gestionnaires
Le comité de grève des personnels de l'Education nationale de la Mayenne demande aux chefs d'établissement et aux gestionnaires de ne pas fournir d'états nominatifs journaliers de grévistes, mais de ne livrer, à la fin du mois, qu'un état faisant apparaître le nombre de jours de grève effectués par chaque collègue sans indication des journées concernées, afin d'éviter que les grévistes ne soient victimes de retenues de salaire sur les jours où ils ne sont pas de service (week-end par exemple).
Laval, le 4 juin 2003
p.s: Ceci est une copie du mail adressé par le Comité de grève à tous les chefs d'établissements du département. Nous invitons tous nos collègues à intervenir auprès de leur proviseur, principal ou gestionnaire en s'appuyant sur le texte de l'appel.
Un mail dans le même sens a été transmis au Secrétaire du SNPDEN (syndicat des Principaux et Proviseurs), auquel sont affiliés 75% des chefs d'établissement du département.
Le comité de grève des personnels de l'Education nationale de la Mayenne demande aux chefs d'établissement et aux gestionnaires de ne pas fournir d'états nominatifs journaliers de grévistes, mais de ne livrer, à la fin du mois, qu'un état faisant apparaître le nombre de jours de grève effectués par chaque collègue sans indication des journées concernées, afin d'éviter que les grévistes ne soient victimes de retenues de salaire sur les jours où ils ne sont pas de service (week-end par exemple).
Laval, le 4 juin 2003
p.s: Ceci est une copie du mail adressé par le Comité de grève à tous les chefs d'établissements du département. Nous invitons tous nos collègues à intervenir auprès de leur proviseur, principal ou gestionnaire en s'appuyant sur le texte de l'appel.
Un mail dans le même sens a été transmis au Secrétaire du SNPDEN (syndicat des Principaux et Proviseurs), auquel sont affiliés 75% des chefs d'établissement du département.
Communiqué de Presse du Comité de Grève 53, mercredi 4 juin
Les personnels grévistes de l'éducation nationale réunis en assemblée générale départementale le 3 juin on décidé de reconduire la grève jusqu'au mardi 10 juin.
Le comité de grève appelle l'ensemble des personnels à continuer à se mobiliser, a tenir des A.G et à assurer le succès des actions suivantes :
- jeudi 5 juin : rassemblement devant l'Inspection Académique à 07h30 pour faire signer la pétition
- vendredi 6 juin
- à 12h00, rassemblement, place du jet d'eau à Laval à l'appel de l'interprofessionnelle pour débattre et échanger entre salariés du privé et du public.
- à 14h00, rassemblement devant la Préfecture à l'occasion du Conseil Départemental de l'Education Nationale.
- à 16h00, Comité de grève dans les locaux de FO
- mardi 10 juin, Journée nationale interprofessionnelle
- à 10h30, rassemblement à l'IUFM
- à 14h30, manifestation interprofessionnelle, départ Pont de Paris. (Apportez vos instruments pour un concert de protestations)
- à 17h30, Assemblée générale départementale (lieu à préciser)
Les personnels grévistes de l'éducation nationale réunis en assemblée générale départementale le 3 juin on décidé de reconduire la grève jusqu'au mardi 10 juin.
Le comité de grève appelle l'ensemble des personnels à continuer à se mobiliser, a tenir des A.G et à assurer le succès des actions suivantes :
- jeudi 5 juin : rassemblement devant l'Inspection Académique à 07h30 pour faire signer la pétition
- vendredi 6 juin
- à 12h00, rassemblement, place du jet d'eau à Laval à l'appel de l'interprofessionnelle pour débattre et échanger entre salariés du privé et du public.
- à 14h00, rassemblement devant la Préfecture à l'occasion du Conseil Départemental de l'Education Nationale.
- à 16h00, Comité de grève dans les locaux de FO
- mardi 10 juin, Journée nationale interprofessionnelle
- à 10h30, rassemblement à l'IUFM
- à 14h30, manifestation interprofessionnelle, départ Pont de Paris. (Apportez vos instruments pour un concert de protestations)
- à 17h30, Assemblée générale départementale (lieu à préciser)
Pétition à faire signer par tous
Pour télécharger la pétition, cliquez ici, puis imprimez-le à partir de votre navigateur internet.
Pour télécharger la pétition, cliquez ici, puis imprimez-le à partir de votre navigateur internet.
Adresse solennelle de l'AG départementale et de l'intersyndicale 53 FSU, FO, UNSA, SGEN , FERC-CGT et SUD aux fédérations nationales des syndicats représentés dans l'intersyndicale :
L'assemblée générale des personnels enseignants grévistes de la Mayenne réunie le 3 juin 2003 réaffirme avec l'intersyndicale FSU, FO, UNSA, SGEN , FERC-CGT et SUD les mots d'ordre qui ont permis l'organisation de la forte mobilisation et le vote de la grève reconductible depuis le 13 mai 2003 :
- retrait du plan de régionalisation de l'enseignement public par la suppression des MI-SE et des AE, la mise en place des Assistants d'éducation, le transfert aux collectivités locales de personnels de l'Education Nationale ;
- retrait du plan Raffarin-Fillon de destruction du système des retraites.
Elle s'adresse aux fédérations nationales des syndicats représentés dans l'intersyndicale de prendre instamment une position commune et déterminée pour exiger de ce gouvernement le retrait de ses projets.
Elle est persuadée que seule l'unité permettra d'obtenir satisfaction.
Laval, le 3 juin 2003
L'assemblée générale des personnels enseignants grévistes de la Mayenne réunie le 3 juin 2003 réaffirme avec l'intersyndicale FSU, FO, UNSA, SGEN , FERC-CGT et SUD les mots d'ordre qui ont permis l'organisation de la forte mobilisation et le vote de la grève reconductible depuis le 13 mai 2003 :
- retrait du plan de régionalisation de l'enseignement public par la suppression des MI-SE et des AE, la mise en place des Assistants d'éducation, le transfert aux collectivités locales de personnels de l'Education Nationale ;
- retrait du plan Raffarin-Fillon de destruction du système des retraites.
Elle s'adresse aux fédérations nationales des syndicats représentés dans l'intersyndicale de prendre instamment une position commune et déterminée pour exiger de ce gouvernement le retrait de ses projets.
Elle est persuadée que seule l'unité permettra d'obtenir satisfaction.
Laval, le 3 juin 2003
La question des examens : comme promis à l'AG de secteur de Laval du 2 juin, un rappel du texte voté par l'Assemblée des grévistes le 23 mai dernier
La question des examens est une question importante sur laquelle il nous faut prendre rapidement une décision claire, si possible au niveau national. Il est en effet évident que le gouvernement a décidé d'agiter l'épouvantail du boycott des examens pour essayer de retourner les parents et l'opinion publique contre les enseignants (alors que ces initiatives sont actuellement très minoritaires). Nous savons également que, selon le mode d'action choisi sur ce terrain, les risques de division du mouvement ne sont pas négligeables.
Clarifions d'abord les choses. Boycott, rétention des notes, de quoi parle-t-on?
Boycott : Les enseignants convoqués refusent d'assurer les examens et empêchent le déroulement normal des épreuves (ex. actions dans le Var ou à Toulouse grilles d'établissements cadenassées, blocage des salles d'examen, etc.).
Rétention des notes : Les examens ont lieu. Les collègues répondent à leurs convocations et assurent la surveillance, les interrogations orales et la correction des épreuves écrites. Mais ils ne communiquent pas les notes aux autorités compétentes tant que la décision n'est pas prise de cesser le mouvement.
Plus le temps passe, moins on peut exclure une action sur les examens, notamment sur le brevet des collèges, le baccalauréat, les BEP et les CAP. Le boycott peut être très dangereux (cf supra). La rétention de notes peut, par contre, être un moyen d'action qui présente l'avantage d'exercer une pression sans pénaliser lourdement les élèves et sans leur faire subir un stress dommageable dû aux incertitudes sur la date et les circonstances du déroulement des épreuves. Elle peut donc être acceptée plus facilement par les parents et les candidats. Si ce mode d'action était retenu, il serait donc important de le faire savoir très vite publiquement, afin de contrer la campagne catastrophiste du gouvernement et de certains médias. Il serait également important que les directions syndicales nationales s'accordent sur ce mot d'ordre.
Rétention des notes : mode d'emploi
Epreuves écrites
Brevet des collèges
- les collègues corrigent les copies sur place
- ils se contentent d'annotations et de commentaires et ne reportent pas de note globale ou intermédiaire sur la copie
- ils signent la copie et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes "
- ils reportent sur une fiche personnelle (éventuellement fournie par les syndicats) les numéros d'anonymat des candidats et leur note
- ils ne reportent sur le bordereau officiel que la mention indiquant l'absence de certains candidats, mais n'y indiquent aucune note
- ils signent le bordereau officiel et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes"
Baccalauréat
- les collègues récupèrent leurs copies et les corrigent chez eux selon les mêmes modalités que pour le brevet (pas de note sur la copie, signature et apposition de la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes")
- ils appliquent au bordereau officiel le même traitement que pour le brevet
- ils ne communiquent pas les notes par Internet ou par MiniteL
- ils doivent se tenir prêts à répondre à un mot d'ordre éventuel de refus de participation aux jurys d'examen (qui ne peuvent pas délibérer en l'absence de notes!)
Epreuves orales
- les collègues interrogent normalement les candidats et appliquent aux bordereaux officiels les mêmes consignes que pour les épreuves écrites
Cas du contrôle en cours de formation
- les épreuves sont corrigées et notées, mais les notes ne sont pas communiquées par l'examinateur.
BEP, CAP
Les modalités définies pour le bac et le brevet des collèges pourront être appliquées aux BEP et aux CAP, éventuellement avec les adaptations que pourrait exiger le mode de passation et de correction des épreuves.
L'assemblée générale de grévistes du 23 mai 2003
La question des examens est une question importante sur laquelle il nous faut prendre rapidement une décision claire, si possible au niveau national. Il est en effet évident que le gouvernement a décidé d'agiter l'épouvantail du boycott des examens pour essayer de retourner les parents et l'opinion publique contre les enseignants (alors que ces initiatives sont actuellement très minoritaires). Nous savons également que, selon le mode d'action choisi sur ce terrain, les risques de division du mouvement ne sont pas négligeables.
Clarifions d'abord les choses. Boycott, rétention des notes, de quoi parle-t-on?
Boycott : Les enseignants convoqués refusent d'assurer les examens et empêchent le déroulement normal des épreuves (ex. actions dans le Var ou à Toulouse grilles d'établissements cadenassées, blocage des salles d'examen, etc.).
Rétention des notes : Les examens ont lieu. Les collègues répondent à leurs convocations et assurent la surveillance, les interrogations orales et la correction des épreuves écrites. Mais ils ne communiquent pas les notes aux autorités compétentes tant que la décision n'est pas prise de cesser le mouvement.
Plus le temps passe, moins on peut exclure une action sur les examens, notamment sur le brevet des collèges, le baccalauréat, les BEP et les CAP. Le boycott peut être très dangereux (cf supra). La rétention de notes peut, par contre, être un moyen d'action qui présente l'avantage d'exercer une pression sans pénaliser lourdement les élèves et sans leur faire subir un stress dommageable dû aux incertitudes sur la date et les circonstances du déroulement des épreuves. Elle peut donc être acceptée plus facilement par les parents et les candidats. Si ce mode d'action était retenu, il serait donc important de le faire savoir très vite publiquement, afin de contrer la campagne catastrophiste du gouvernement et de certains médias. Il serait également important que les directions syndicales nationales s'accordent sur ce mot d'ordre.
Rétention des notes : mode d'emploi
Epreuves écrites
Brevet des collèges
- les collègues corrigent les copies sur place
- ils se contentent d'annotations et de commentaires et ne reportent pas de note globale ou intermédiaire sur la copie
- ils signent la copie et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes "
- ils reportent sur une fiche personnelle (éventuellement fournie par les syndicats) les numéros d'anonymat des candidats et leur note
- ils ne reportent sur le bordereau officiel que la mention indiquant l'absence de certains candidats, mais n'y indiquent aucune note
- ils signent le bordereau officiel et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes"
Baccalauréat
- les collègues récupèrent leurs copies et les corrigent chez eux selon les mêmes modalités que pour le brevet (pas de note sur la copie, signature et apposition de la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes")
- ils appliquent au bordereau officiel le même traitement que pour le brevet
- ils ne communiquent pas les notes par Internet ou par MiniteL
- ils doivent se tenir prêts à répondre à un mot d'ordre éventuel de refus de participation aux jurys d'examen (qui ne peuvent pas délibérer en l'absence de notes!)
Epreuves orales
- les collègues interrogent normalement les candidats et appliquent aux bordereaux officiels les mêmes consignes que pour les épreuves écrites
Cas du contrôle en cours de formation
- les épreuves sont corrigées et notées, mais les notes ne sont pas communiquées par l'examinateur.
BEP, CAP
Les modalités définies pour le bac et le brevet des collèges pourront être appliquées aux BEP et aux CAP, éventuellement avec les adaptations que pourrait exiger le mode de passation et de correction des épreuves.
L'assemblée générale de grévistes du 23 mai 2003
Décentralisation : le document présenté aux organisations syndicales
Pour consulter le document, cliquez ici. Attention! le texte fait 106 pages!
Pour consulter le document, cliquez ici. Attention! le texte fait 106 pages!
Assemblée générale départementale du 3 juin :
Bilan des A.G de secteurs (hors Laval, posté hier soir)
- Villaines : A.G d'une trentaine de personnes
- 9 enseignants grévistes sur 14 au collège de Villaines, 2 Atoss sur 8 et 1 surveillant (le seul qui devait travailler)
- 3 grévistes sur 11 au collège de Pré-en-Pail
- 6 grévistes sur 12 au collège de Bais
- dans le primaire, des écoles fermées à Bais, Pré-en-Pail, Villaines, La Chapelle au Riboult et des personels en grève dans presque toutes les écoles
Une distribution de tracts est prévue sur le marché de Pentecôte de Villaines, ainsi que dans les entreprises
- Ernée : la collègue présente indiquait que le mouvement s'essouflait et que la plupart des enseignants grévistes ne s'étaient pas déplacés. Elle souhaite une action décentralisée sur Ernée pour rmotiver ses collègues.
- Evron :
- au collège, 60% des eneignants en grève qui poursuivent également la grève des conseils et des bulletins
- au lycée, 40%
- 12 Atoss en grève sur la cité scolaire
- du mouvement dans le primaire également (mais le micro est ombé en panne à ce moment : mes plates excuses aux collègues grévistes)
- Château-Gontier : une petite dizaine de personnes à l'A.G
- les discussions ont porté sur quelle suite donner au mouvement
- 50% à V. Hugo, 40% à Pierre et Marie Curie, pas de chiffres précis concernant le primaire
- Mayenne : A.G de 40 personnes
- 14 grévistes au collège Sévigné
- 14 grévistes également au collège J. Ferry
- 15 grévistes au lycée Lavoisier
- là aussi, les discussions ont concerné essentiellement la suite du mouvement
- Port-Brillet : seulement 39 élèves présents dont 35 d.p
- au collège,11 enseignants grévistes sur 15 et 2 Atoss
- dans le primaire :
- maternelle et primaires fermés à Port-Brillet
- 2 grévistes sur 4 à la maternelle et primaire fermé au Genest (+ tous les Atsem et la garderie)
- école ermée à Loiron
- 4 grévistes sur 6 à St Ouen desToits
- 5 grévistes sur 6 au Bourneuf la Forêt
- 1 gréviste sur 4 à Ruillé
- pas de grévistes par contre à St Pierre la cour et à la Croixille
- sur Laval, toujours autant de difficultés à obtenir des chiffres : il faudrait vraiment faire un effort, pour que chacun puisse sentir qu'il n'est pas seul!
- collège F.Puech : un peu moins de 50%
- lycée A. Paré : 70% à 80% de grévistes, tous personnels confondus, la plus forte mobilisation au lycée depuis le début du conflit
Les futures actions à mener : à ce sujet, les co-psy ont signalé que les commissions d'appel commençaient à se tenir : 9 d'entre-elles n'y participeront pas et elles souhaiteraient que les profs. concernés en fassent autant.
Autre information les concernant : convocation par l'I.A mardi prochain pour parler de leu transfert à la région.
Des collègues du primaire ont également suggéré une distribution de tracts à l'occasion de l'opération "Couleurs d'écoles" à La Salle Polyvalente de Laval, Bonchamp, Changé ...
En ce qui concerne le second degré, des Conseils d'Administration commencent à se tenir avec à l'ordre du jour, l'embauche d'assistants d'éducation. La loi a bien été votée, mais les syndicats ayant boycotté le Conseil Supérieur de l'Education Nationale, le décret d'application n'est pas paru, et il se pose donc un problème de légalité. Il faut donc tout faire avec l'aide des parents pour faire retirer ce point de l'ordre du jour, ou, si ce n'est pas possible, voter contre. Bien sûr, il risque d'y avoir des pressions du style :"alors il n'y aura pas de surveillants à la rentrée ...", mais outre que l'administration sera bien obligée de régler le problème à la rentrée, le problème des assistants d'éducation fait partie de nos revendications dans le cadre de la décentralisation.
La question de la rétention des notes, ainsi que celle des examens a elle ausi été à nouveau abordée, un cadre clair étant demandé: à ce sujet, un tableau a été proposé pour que le système soit mis en place partout de la même manière, et 3 collègues (G. Omnes, C. Guémas et A. M Schaettel) se sont proposés pour assurer la coordination et répondre aux éventuels problèmes.
D'autre part, ll a été décidé d'un appel au Recteur à cesser les pressions sur les personnels, 3 collègues d'EPS pratiquant la rétention ayant reçu des injonctions.
Enfin, la nécessité d'un appel académique pour la rétention des notes a à nouveau été souligné, certains collègues étant convoqués dans d'autres départements que la Mayenne.
Le gros des examens approchant, le problème de la surveillance a été évoqué, en particulier par des collègues du LEP R. Buron qui doivent surveiller des épreuves à la fin de la semaine. Il y a pour l'instant débat à ce sujet, étant entendu que chacun est libre de son droit de grève.
Après les entretiens Sarkozy- Ferry avec les syndicats, l'A.G a souhaité qu'une demande forte soit faite par le comité de grève aux directions syndicales pour qu'elles ne se contentent pas du report des mesures de décentralisation, mais que les mots d'ordre de retrait soient respectés.
La reconduction de la grève juqu'à vendredi ou juqu'à mardi, date de la nouvelle journée interprofessionelle a ensuite été mise au vote :
- jusqu'à vendredi : 12
- jusqu'à mardi : 61
- abstentions : 23
La grève est donc reconduite jusqu'au mardi 10 juin inclus.
Bilan des A.G de secteurs (hors Laval, posté hier soir)
- Villaines : A.G d'une trentaine de personnes
- 9 enseignants grévistes sur 14 au collège de Villaines, 2 Atoss sur 8 et 1 surveillant (le seul qui devait travailler)
- 3 grévistes sur 11 au collège de Pré-en-Pail
- 6 grévistes sur 12 au collège de Bais
- dans le primaire, des écoles fermées à Bais, Pré-en-Pail, Villaines, La Chapelle au Riboult et des personels en grève dans presque toutes les écoles
Une distribution de tracts est prévue sur le marché de Pentecôte de Villaines, ainsi que dans les entreprises
- Ernée : la collègue présente indiquait que le mouvement s'essouflait et que la plupart des enseignants grévistes ne s'étaient pas déplacés. Elle souhaite une action décentralisée sur Ernée pour rmotiver ses collègues.
- Evron :
- au collège, 60% des eneignants en grève qui poursuivent également la grève des conseils et des bulletins
- au lycée, 40%
- 12 Atoss en grève sur la cité scolaire
- du mouvement dans le primaire également (mais le micro est ombé en panne à ce moment : mes plates excuses aux collègues grévistes)
- Château-Gontier : une petite dizaine de personnes à l'A.G
- les discussions ont porté sur quelle suite donner au mouvement
- 50% à V. Hugo, 40% à Pierre et Marie Curie, pas de chiffres précis concernant le primaire
- Mayenne : A.G de 40 personnes
- 14 grévistes au collège Sévigné
- 14 grévistes également au collège J. Ferry
- 15 grévistes au lycée Lavoisier
- là aussi, les discussions ont concerné essentiellement la suite du mouvement
- Port-Brillet : seulement 39 élèves présents dont 35 d.p
- au collège,11 enseignants grévistes sur 15 et 2 Atoss
- dans le primaire :
- maternelle et primaires fermés à Port-Brillet
- 2 grévistes sur 4 à la maternelle et primaire fermé au Genest (+ tous les Atsem et la garderie)
- école ermée à Loiron
- 4 grévistes sur 6 à St Ouen desToits
- 5 grévistes sur 6 au Bourneuf la Forêt
- 1 gréviste sur 4 à Ruillé
- pas de grévistes par contre à St Pierre la cour et à la Croixille
- sur Laval, toujours autant de difficultés à obtenir des chiffres : il faudrait vraiment faire un effort, pour que chacun puisse sentir qu'il n'est pas seul!
- collège F.Puech : un peu moins de 50%
- lycée A. Paré : 70% à 80% de grévistes, tous personnels confondus, la plus forte mobilisation au lycée depuis le début du conflit
Les futures actions à mener : à ce sujet, les co-psy ont signalé que les commissions d'appel commençaient à se tenir : 9 d'entre-elles n'y participeront pas et elles souhaiteraient que les profs. concernés en fassent autant.
Autre information les concernant : convocation par l'I.A mardi prochain pour parler de leu transfert à la région.
Des collègues du primaire ont également suggéré une distribution de tracts à l'occasion de l'opération "Couleurs d'écoles" à La Salle Polyvalente de Laval, Bonchamp, Changé ...
En ce qui concerne le second degré, des Conseils d'Administration commencent à se tenir avec à l'ordre du jour, l'embauche d'assistants d'éducation. La loi a bien été votée, mais les syndicats ayant boycotté le Conseil Supérieur de l'Education Nationale, le décret d'application n'est pas paru, et il se pose donc un problème de légalité. Il faut donc tout faire avec l'aide des parents pour faire retirer ce point de l'ordre du jour, ou, si ce n'est pas possible, voter contre. Bien sûr, il risque d'y avoir des pressions du style :"alors il n'y aura pas de surveillants à la rentrée ...", mais outre que l'administration sera bien obligée de régler le problème à la rentrée, le problème des assistants d'éducation fait partie de nos revendications dans le cadre de la décentralisation.
La question de la rétention des notes, ainsi que celle des examens a elle ausi été à nouveau abordée, un cadre clair étant demandé: à ce sujet, un tableau a été proposé pour que le système soit mis en place partout de la même manière, et 3 collègues (G. Omnes, C. Guémas et A. M Schaettel) se sont proposés pour assurer la coordination et répondre aux éventuels problèmes.
D'autre part, ll a été décidé d'un appel au Recteur à cesser les pressions sur les personnels, 3 collègues d'EPS pratiquant la rétention ayant reçu des injonctions.
Enfin, la nécessité d'un appel académique pour la rétention des notes a à nouveau été souligné, certains collègues étant convoqués dans d'autres départements que la Mayenne.
Le gros des examens approchant, le problème de la surveillance a été évoqué, en particulier par des collègues du LEP R. Buron qui doivent surveiller des épreuves à la fin de la semaine. Il y a pour l'instant débat à ce sujet, étant entendu que chacun est libre de son droit de grève.
Après les entretiens Sarkozy- Ferry avec les syndicats, l'A.G a souhaité qu'une demande forte soit faite par le comité de grève aux directions syndicales pour qu'elles ne se contentent pas du report des mesures de décentralisation, mais que les mots d'ordre de retrait soient respectés.
La reconduction de la grève juqu'à vendredi ou juqu'à mardi, date de la nouvelle journée interprofessionelle a ensuite été mise au vote :
- jusqu'à vendredi : 12
- jusqu'à mardi : 61
- abstentions : 23
La grève est donc reconduite jusqu'au mardi 10 juin inclus.
4.6.03
Grève du 3 juin :
Selon les chiffres de l'Inspection Académique, la grève aurait été suivie par :
- 55,6 % des personnels dans le 1er degré (sondage)
- 48,2 % des enseignants de collège
- 45% des enseignants de lycée
- 28,3% des enseignants de LEP
- 20,35% des Atoss
- 20,21% des MI-SE
- 8,1% des Assistants d'éducation
Et il y avait aussi les Co-Psy, les Assistantes sociales ... sans oublier 15 profs sur 40 de l'IUT de Laval
Selon les chiffres de l'Inspection Académique, la grève aurait été suivie par :
- 55,6 % des personnels dans le 1er degré (sondage)
- 48,2 % des enseignants de collège
- 45% des enseignants de lycée
- 28,3% des enseignants de LEP
- 20,35% des Atoss
- 20,21% des MI-SE
- 8,1% des Assistants d'éducation
Et il y avait aussi les Co-Psy, les Assistantes sociales ... sans oublier 15 profs sur 40 de l'IUT de Laval
Journée interprofessionnelle nationale de grève et manifestations du mardi 3 juin :
Les personnels en grève et toujours fortement mobilisés de l'E.N se sont regroupés à 14h00, place du jet d'eau et une vingtaine de minutes plus tard, un cortège hétéroclite de vélos en tous genres et de toutes époques, patinettes, rollers, patins à roulettes, véhicules à roues divers trainés par leurs proprétaires - il y avait même un canard - sans oublier la brouette transportant le cercueil des projets Fillon, Ferry et Raffarin, s'est engagée sur le Pont Aristide Briand et a "roulé" pendant une heure dans les rues de Laval pour l'Education Nationale. Chansons bien rodées maintenant et slogans repris en choeurs pour réclamer le retrait - et non le report - du plan Ferry et Raffarin ont bien entendu accompagné la manifestation.
Après avoir retraversé la Mayenne par le Pont de l'Europe, la manifestation a ensuite rejoint le rassemblement interprofessionnel devant la mairie. Et c'est ensuite pas moins de 3500 personnes qui ont à nouveau arpenté les rues du centre ville pour scander à nouveau leur ferme opposition aux plans Fillon, Ferry et Raffarin.
Une belle après-midi, saluée comme il se doit par le soleil qui avait percé les nuages pour l'occasion.
Les personnels en grève et toujours fortement mobilisés de l'E.N se sont regroupés à 14h00, place du jet d'eau et une vingtaine de minutes plus tard, un cortège hétéroclite de vélos en tous genres et de toutes époques, patinettes, rollers, patins à roulettes, véhicules à roues divers trainés par leurs proprétaires - il y avait même un canard - sans oublier la brouette transportant le cercueil des projets Fillon, Ferry et Raffarin, s'est engagée sur le Pont Aristide Briand et a "roulé" pendant une heure dans les rues de Laval pour l'Education Nationale. Chansons bien rodées maintenant et slogans repris en choeurs pour réclamer le retrait - et non le report - du plan Ferry et Raffarin ont bien entendu accompagné la manifestation.
Après avoir retraversé la Mayenne par le Pont de l'Europe, la manifestation a ensuite rejoint le rassemblement interprofessionnel devant la mairie. Et c'est ensuite pas moins de 3500 personnes qui ont à nouveau arpenté les rues du centre ville pour scander à nouveau leur ferme opposition aux plans Fillon, Ferry et Raffarin.
Une belle après-midi, saluée comme il se doit par le soleil qui avait percé les nuages pour l'occasion.
Un peu à la bourre!
Le comité de grève ne s'est achevé qu'à 23h00 hier soir, et j'étais trop crevé pour poster les infos en rentrant. Ce doit être le vélo ... c'est fatigant de faire du sur place!
Je ferai le compte rendu dans la soirée.
Pour l'instant, juste un message pour indiquer que l'opération de distribution tracts à la sortie des usines a bien eu lieu ce midi : 2700 tracts du texte E.N en direction du privé distribués, sans compter les tracts en nombre propres à FO et à la CGT. L'opération s'est bien déroulée, avec vraiment très peu de réactions négatives.
Le comité de grève ne s'est achevé qu'à 23h00 hier soir, et j'étais trop crevé pour poster les infos en rentrant. Ce doit être le vélo ... c'est fatigant de faire du sur place!
Je ferai le compte rendu dans la soirée.
Pour l'instant, juste un message pour indiquer que l'opération de distribution tracts à la sortie des usines a bien eu lieu ce midi : 2700 tracts du texte E.N en direction du privé distribués, sans compter les tracts en nombre propres à FO et à la CGT. L'opération s'est bien déroulée, avec vraiment très peu de réactions négatives.
3.6.03
Journée de Grève et Manifestation interprofessionnelle nationale du mardi 3 juin : rappel du déroulement en Mayenne
- 08h00 : AG dans les écoles et les établissements
- 14h00 : "Roulons pour l'école" : rassemblement place du jet d'eau à Laval (pensez à apporter tout ce qui roule et qui fait du bruit)
- 15h30 : Manifestation interprofessionnelle public- privé : rassemblement place du jet d'eau
- Suite à la manif. AG départementale en plein air, square de Boston (le souhait a été émis par l'AG de secteur de Laval que celle-ci soit interprofessionnelle)
- 08h00 : AG dans les écoles et les établissements
- 14h00 : "Roulons pour l'école" : rassemblement place du jet d'eau à Laval (pensez à apporter tout ce qui roule et qui fait du bruit)
- 15h30 : Manifestation interprofessionnelle public- privé : rassemblement place du jet d'eau
- Suite à la manif. AG départementale en plein air, square de Boston (le souhait a été émis par l'AG de secteur de Laval que celle-ci soit interprofessionnelle)
AG du secteur de Laval le 2 juin à 17h30
les représentants de l'intersyndicale ont commencé par faire un compte-rendu rapide de l'entrevue ayant eu lieu ce jour à 16h avec l'Inspecteur d'Académie.
- Ils lui ont fait part de la détermination des personnels à appliquer la rétention des notes
- L'I.A a quant à lui confirmé la décision price par Sarkozy et Ferry de reporter au mois de septembre le projet de décentralisation
La discussion a ensuite tourné autour de :
- la rétention des notes : à ce sujet, l'assemblée a souhaité utile
- que soit rappelé le texte voté par l'AG départementale le 23 mai
- que les collègues qui ont commencé cette action où qui vont être amenés à le faire se fasse connaître afin de pouvoir être soutenus
- qu'un ou deux collègues s'occupent plus précisément de cette question.
- les Conseils de classe : il a semblé souhaitable qu'une position commune soit prise par le collègues en grève es différents collèges
- l'importance de continuer à rencontrer les parents d'une part, et d'être présents en salles des profs pour mobiliser les collègues qui ne sont toujours pas dans l'action. A ce propos, un collègue de l'école Alain indiquait que des parents envisageaient de monter une coordination pour nous soutenir; même démarche de la part d'un groupe de parents du pays de Loiron.
En ce qui concerne la mobilisation, les collègues d'A. Paré présents signalaient que des enseignants qui n'avaient pas été grévistes jusque là, le seraient demain et que seuls 2 agents seraient au travai sur 30.
- la décentralisation et les annonces de report faites lors des rencontres bilatérales : cela a soulevé un profond septicisme d'une part et la nécessité de bien rappeler nos exigences - retrait des projets - aux différentes organisation syndicales (les premières réactions de celles-ci ne semblant pas à tous très claires). G. Aschieri de la FSU a été jugé trop "satisfait" au sortir de la réunion par certains. A noter que j'ai entendu exactement le contraire ce soir à 22h30 lors du journal de France 3, les journalistes attribuant plutôt cette "satisfaction" à l'Unsa et au Sgen et qualifiant au contraire la FSU de "sceptique". A nous de rappeler à tous demain que l'union fait la force et qu'ils doivent rester fermes et unis sur les revendications portées jusqu'ici : retrait des projets Fillon, Ferry et Raffarin
Quant au projet de décentralisation présenté, les collègues en ayant vu des passages indiquaient que c'était encore pire que nos "fantasmes", maintenant qu'on pouvait lire les mesures détaillées.
les représentants de l'intersyndicale ont commencé par faire un compte-rendu rapide de l'entrevue ayant eu lieu ce jour à 16h avec l'Inspecteur d'Académie.
- Ils lui ont fait part de la détermination des personnels à appliquer la rétention des notes
- L'I.A a quant à lui confirmé la décision price par Sarkozy et Ferry de reporter au mois de septembre le projet de décentralisation
La discussion a ensuite tourné autour de :
- la rétention des notes : à ce sujet, l'assemblée a souhaité utile
- que soit rappelé le texte voté par l'AG départementale le 23 mai
- que les collègues qui ont commencé cette action où qui vont être amenés à le faire se fasse connaître afin de pouvoir être soutenus
- qu'un ou deux collègues s'occupent plus précisément de cette question.
- les Conseils de classe : il a semblé souhaitable qu'une position commune soit prise par le collègues en grève es différents collèges
- l'importance de continuer à rencontrer les parents d'une part, et d'être présents en salles des profs pour mobiliser les collègues qui ne sont toujours pas dans l'action. A ce propos, un collègue de l'école Alain indiquait que des parents envisageaient de monter une coordination pour nous soutenir; même démarche de la part d'un groupe de parents du pays de Loiron.
En ce qui concerne la mobilisation, les collègues d'A. Paré présents signalaient que des enseignants qui n'avaient pas été grévistes jusque là, le seraient demain et que seuls 2 agents seraient au travai sur 30.
- la décentralisation et les annonces de report faites lors des rencontres bilatérales : cela a soulevé un profond septicisme d'une part et la nécessité de bien rappeler nos exigences - retrait des projets - aux différentes organisation syndicales (les premières réactions de celles-ci ne semblant pas à tous très claires). G. Aschieri de la FSU a été jugé trop "satisfait" au sortir de la réunion par certains. A noter que j'ai entendu exactement le contraire ce soir à 22h30 lors du journal de France 3, les journalistes attribuant plutôt cette "satisfaction" à l'Unsa et au Sgen et qualifiant au contraire la FSU de "sceptique". A nous de rappeler à tous demain que l'union fait la force et qu'ils doivent rester fermes et unis sur les revendications portées jusqu'ici : retrait des projets Fillon, Ferry et Raffarin
Quant au projet de décentralisation présenté, les collègues en ayant vu des passages indiquaient que c'était encore pire que nos "fantasmes", maintenant qu'on pouvait lire les mesures détaillées.
2.6.03
La question des examens : comme promis à l'AG de secteur de Laval du 2 juin, un rappel du texte voté par l'Assemblée des grévistes le 23 mai dernier
La question des examens est une question importante sur laquelle il nous faut prendre rapidement une décision claire, si possible au niveau national. Il est en effet évident que le gouvernement a décidé d'agiter l'épouvantail du boycott des examens pour essayer de retourner les parents et l'opinion publique contre les enseignants (alors que ces initiatives sont actuellement très minoritaires). Nous savons également que, selon le mode d'action choisi sur ce terrain, les risques de division du mouvement ne sont pas négligeables.
Clarifions d'abord les choses. Boycott, rétention des notes, de quoi parle-t-on?
Boycott : Les enseignants convoqués refusent d'assurer les examens et empêchent le déroulement normal des épreuves (ex. actions dans le Var ou à Toulouse grilles d'établissements cadenassées, blocage des salles d'examen, etc.).
Rétention des notes : Les examens ont lieu. Les collègues répondent à leurs convocations et assurent la surveillance, les interrogations orales et la correction des épreuves écrites. Mais ils ne communiquent pas les notes aux autorités compétentes tant que la décision n'est pas prise de cesser le mouvement.
Plus le temps passe, moins on peut exclure une action sur les examens, notamment sur le brevet des collèges, le baccalauréat, les BEP et les CAP. Le boycott peut être très dangereux (cf supra). La rétention de notes peut, par contre, être un moyen d'action qui présente l'avantage d'exercer une pression sans pénaliser lourdement les élèves et sans leur faire subir un stress dommageable dû aux incertitudes sur la date et les circonstances du déroulement des épreuves. Elle peut donc être acceptée plus facilement par les parents et les candidats. Si ce mode d'action était retenu, il serait donc important de le faire savoir très vite publiquement, afin de contrer la campagne catastrophiste du gouvernement et de certains médias. Il serait également important que les directions syndicales nationales s'accordent sur ce mot d'ordre.
Rétention des notes : mode d'emploi
Epreuves écrites
Brevet des collèges
- les collègues corrigent les copies sur place
- ils se contentent d'annotations et de commentaires et ne reportent pas de note globale ou intermédiaire sur la copie
- ils signent la copie et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes "
- ils reportent sur une fiche personnelle (éventuellement fournie par les syndicats) les numéros d'anonymat des candidats et leur note
- ils ne reportent sur le bordereau officiel que la mention indiquant l'absence de certains candidats, mais n'y indiquent aucune note
- ils signent le bordereau officiel et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes"
Baccalauréat
- les collègues récupèrent leurs copies et les corrigent chez eux selon les mêmes modalités que pour le brevet (pas de note sur la copie, signature et apposition de la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes")
- ils appliquent au bordereau officiel le même traitement que pour le brevet
- ils ne communiquent pas les notes par Internet ou par MiniteL
- ils doivent se tenir prêts à répondre à un mot d'ordre éventuel de refus de participation aux jurys d'examen (qui ne peuvent pas délibérer en l'absence de notes!)
Epreuves orales
- les collègues interrogent normalement les candidats et appliquent aux bordereaux officiels les mêmes consignes que pour les épreuves écrites
Cas du contrôle en cours de formation
- les épreuves sont corrigées et notées, mais les notes ne sont pas communiquées par l'examinateur.
BEP, CAP
Les modalités définies pour le bac et le brevet des collèges pourront être appliquées aux BEP et aux CAP, éventuellement avec les adaptations que pourrait exiger le mode de passation et de correction des épreuves.
L'assemblée générale de grévistes du 23 mai 2003
La question des examens est une question importante sur laquelle il nous faut prendre rapidement une décision claire, si possible au niveau national. Il est en effet évident que le gouvernement a décidé d'agiter l'épouvantail du boycott des examens pour essayer de retourner les parents et l'opinion publique contre les enseignants (alors que ces initiatives sont actuellement très minoritaires). Nous savons également que, selon le mode d'action choisi sur ce terrain, les risques de division du mouvement ne sont pas négligeables.
Clarifions d'abord les choses. Boycott, rétention des notes, de quoi parle-t-on?
Boycott : Les enseignants convoqués refusent d'assurer les examens et empêchent le déroulement normal des épreuves (ex. actions dans le Var ou à Toulouse grilles d'établissements cadenassées, blocage des salles d'examen, etc.).
Rétention des notes : Les examens ont lieu. Les collègues répondent à leurs convocations et assurent la surveillance, les interrogations orales et la correction des épreuves écrites. Mais ils ne communiquent pas les notes aux autorités compétentes tant que la décision n'est pas prise de cesser le mouvement.
Plus le temps passe, moins on peut exclure une action sur les examens, notamment sur le brevet des collèges, le baccalauréat, les BEP et les CAP. Le boycott peut être très dangereux (cf supra). La rétention de notes peut, par contre, être un moyen d'action qui présente l'avantage d'exercer une pression sans pénaliser lourdement les élèves et sans leur faire subir un stress dommageable dû aux incertitudes sur la date et les circonstances du déroulement des épreuves. Elle peut donc être acceptée plus facilement par les parents et les candidats. Si ce mode d'action était retenu, il serait donc important de le faire savoir très vite publiquement, afin de contrer la campagne catastrophiste du gouvernement et de certains médias. Il serait également important que les directions syndicales nationales s'accordent sur ce mot d'ordre.
Rétention des notes : mode d'emploi
Epreuves écrites
Brevet des collèges
- les collègues corrigent les copies sur place
- ils se contentent d'annotations et de commentaires et ne reportent pas de note globale ou intermédiaire sur la copie
- ils signent la copie et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes "
- ils reportent sur une fiche personnelle (éventuellement fournie par les syndicats) les numéros d'anonymat des candidats et leur note
- ils ne reportent sur le bordereau officiel que la mention indiquant l'absence de certains candidats, mais n'y indiquent aucune note
- ils signent le bordereau officiel et y apposent la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes"
Baccalauréat
- les collègues récupèrent leurs copies et les corrigent chez eux selon les mêmes modalités que pour le brevet (pas de note sur la copie, signature et apposition de la mention "Application de la consigne syndicale de rétention des notes")
- ils appliquent au bordereau officiel le même traitement que pour le brevet
- ils ne communiquent pas les notes par Internet ou par MiniteL
- ils doivent se tenir prêts à répondre à un mot d'ordre éventuel de refus de participation aux jurys d'examen (qui ne peuvent pas délibérer en l'absence de notes!)
Epreuves orales
- les collègues interrogent normalement les candidats et appliquent aux bordereaux officiels les mêmes consignes que pour les épreuves écrites
Cas du contrôle en cours de formation
- les épreuves sont corrigées et notées, mais les notes ne sont pas communiquées par l'examinateur.
BEP, CAP
Les modalités définies pour le bac et le brevet des collèges pourront être appliquées aux BEP et aux CAP, éventuellement avec les adaptations que pourrait exiger le mode de passation et de correction des épreuves.
L'assemblée générale de grévistes du 23 mai 2003
1.6.03
Raffarin nous ment : Oui je sais on l'a déjà dit ...
La capitalisation est déjà dans les cartons. Raffarin nous jurant la main sur le coeur à longueur de journal télévisé et de lettre aux français dans les journaux - encore du fric jeté par les fenêtres, alors qu'on n'arrête pas de nous dire que l'état doit faire des économies - que la réforme Fillon avait sauvé la retraite par répartition et qu'il préserverait le niveau des pensions, c'était passé inaperçu!
Un récent rapport de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, rédigé par un député de l'UMP contredit très largement la « Lettre aux Français » de Raffarin et révèle le véritable objectif de la réforme des retraites : la mise en place d'un système par capitalisation.
Quelques morceaux choisis :
- « l'effort financier en matières de retraites demandé aux Français par le ministre des Affaires sociales [laisse] subsister une incertitude à l'horizon 2020 »
- il faut « sécuriser le financement des retraites par la mise en place d'un dispositif d'épargne retraite »
- « même à réglementation inchangée, c'est-à-dire en faisant abstraction de la réforme en cours, le taux de remplacement des salariés du privé baissera ».
- l'évolution prévisible du système ne faisant qu'amplifier ce phénomène, même les catégories d'actifs qui n'ont à l'heure actuelle pas d'intérêt manifeste à épargner pour se procurer un supplément de retraite - qu'il s'agisse des employés modestes ou des fonctionnaires dont le taux de primes est faible - y seront amenées progressivement »
- la capitalisation "est appelé à prendre davantage d'importance et à contribuer de façon significative au maintien d'un niveau de vie décent pour des retraités toujours plus nombreux "
- Il convient également de favoriser les mécanisme de retraite par capitalisation, faute de quoi le départ en retraite se traduira par un changement brutal de situation des intéressés ».
C.Q.F.D
La capitalisation est déjà dans les cartons. Raffarin nous jurant la main sur le coeur à longueur de journal télévisé et de lettre aux français dans les journaux - encore du fric jeté par les fenêtres, alors qu'on n'arrête pas de nous dire que l'état doit faire des économies - que la réforme Fillon avait sauvé la retraite par répartition et qu'il préserverait le niveau des pensions, c'était passé inaperçu!
Un récent rapport de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, rédigé par un député de l'UMP contredit très largement la « Lettre aux Français » de Raffarin et révèle le véritable objectif de la réforme des retraites : la mise en place d'un système par capitalisation.
Quelques morceaux choisis :
- « l'effort financier en matières de retraites demandé aux Français par le ministre des Affaires sociales [laisse] subsister une incertitude à l'horizon 2020 »
- il faut « sécuriser le financement des retraites par la mise en place d'un dispositif d'épargne retraite »
- « même à réglementation inchangée, c'est-à-dire en faisant abstraction de la réforme en cours, le taux de remplacement des salariés du privé baissera ».
- l'évolution prévisible du système ne faisant qu'amplifier ce phénomène, même les catégories d'actifs qui n'ont à l'heure actuelle pas d'intérêt manifeste à épargner pour se procurer un supplément de retraite - qu'il s'agisse des employés modestes ou des fonctionnaires dont le taux de primes est faible - y seront amenées progressivement »
- la capitalisation "est appelé à prendre davantage d'importance et à contribuer de façon significative au maintien d'un niveau de vie décent pour des retraités toujours plus nombreux "
- Il convient également de favoriser les mécanisme de retraite par capitalisation, faute de quoi le départ en retraite se traduira par un changement brutal de situation des intéressés ».
C.Q.F.D
Réquisition et droit de grève :
Par les temps qui courent et vu les tentatives d'intimidation tant de Raffarin, Ferry et plus généralement du gouvernement et de l'UMP, il nous paraît important de mettre quelques liens pour rappeler les règles qui régissent les examens, mais aussi le point de vue du Snes sur cette question et les droits des grévistes. Nous ne sommes pas en temps de guerre que je sache!
La solution pour sortir du conflit est pourtant simple : retrait des projets Fillon et Raffarin
Par les temps qui courent et vu les tentatives d'intimidation tant de Raffarin, Ferry et plus généralement du gouvernement et de l'UMP, il nous paraît important de mettre quelques liens pour rappeler les règles qui régissent les examens, mais aussi le point de vue du Snes sur cette question et les droits des grévistes. Nous ne sommes pas en temps de guerre que je sache!
La solution pour sortir du conflit est pourtant simple : retrait des projets Fillon et Raffarin